Huelva : Arrivée de 3.000 “Marocaines des fraises” pour la saison agricole Article de Zineb Jazouli

A l’accoutumée, les cueilleuses marocaines de fruits rouges, notamment de fraises, se rendent en Espagne pour travailler dans les champs agricoles. Désormais, c’est un phénomène saisonnier largement connu et un gagne pain à ces femmes venues de familles “défavorisées”. Ces travailleuses saisonnières, souvent appelées «Marocaines de la Fraise », migrent temporairement vers l’Espagne pour participer à la récolte des fruits, principalement dans des régions comme Huelva, dans le sud de l’Espagne. Environ 3.000 travailleuses saisonnières marocaines sont arrivées dans la province de Huelva en Espagne pour participer à la saison agricole, notamment à la récolte des fraises, selon ce que rapporte la presse ibérique. Il est prévu que 8.500 travailleuses supplémentaires les rejoignent prochainement, dans le cadre de l’accord de migration circulaire entre le Maroc et l’Espagne. Ces cueilleuses marocaines obtiendront des permis de séjour et de travail temporaires d’une durée de quatre ans, valables jusqu’au 31 décembre 2027, et commenceront la récolte des fraises dès le mois de mars prochain. Les dernières dispositions relatives à cet emploi ont été approuvées lors d’une réunion de coordination sur l’accord de migration circulaire entre les deux pays, qui s’est tenue lundi à Tanger. La réunion a vu la participation de responsables de haut niveau des deux côtés, dont Celso González, le directeur général espagnol des migrations, Aurora Díaz Rato, la consule générale d’Espagne à Tanger, et María José Rico, la sous-déléguée du gouvernement espagnol à Huelva. Du côté marocain, Mohammed Nejjari, chef de la division de l’emploi des migrants et de la conservation du travail au ministère de l’inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, a également fait partie des participants à cette rencontre stratégique. Les plus chanceuses de ces “Marocaines de Fraises” entreprennent ce voyage avec des contrats de travail réguliers, tandis que d’autres peuvent tenter leur chance sans contrat formel. La nature temporaire de ces emplois saisonniers, combinée à la demande fluctuante de main-d’œuvre agricole, a fréquemment conduit à des conditions de travail précaires et à des situations auxquelles certaines travailleuses peuvent être exposées à l’exploitation et aux abus. Les autorités espagnoles, en collaboration avec des organisations marocaines telles que l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi et des Compétences (ANAPEC), ont cherché à améliorer les conditions de travail de ces ouvrières saisonnières. Des accords ont été négociés entre le gouvernement espagnol, les associations agricoles locales, et les représentants marocains pour établir des conditions de travail plus justes et sécurisées Publié par DOMINIQUE MANGA

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