Les minerais ukrainiens, objet d’appétits étrangers depuis bien avant Donald Trump

L’accord sur les minerais que Donald Trump pourrait signer avec Volodymyr Zelensky inquiète les observateurs occidentaux, qui y voient, à juste titre, un risque de prédation des ressources stratégiques d’un pays affaibli par la guerre. Pour autant, Trump n’est pas le premier à chercher à prendre le contrôle des ressources ukrainiennes. Dès le milieu du XIXe siècle, le riche sous-sol du pays a suscité bien des convoitises. En compensation de l’aide apportée par les États-Unis à Kiev au cours de ces dernières années, Donald Trump exige pour son pays la mainmise sur les minerais ukrainiens. Concrètement, la dernière version de ce texte proposée par Washington accorderait aux États-Unis un contrôle substantiel sur un nouveau fonds qui investirait dans la reconstruction de l’Ukraine. Ce fonds recevrait 50 % des bénéfices de la future monétisation des ressources naturelles ukrainiennes détenues par le gouvernement, telles que le lithium et le titane, ainsi que le charbon, le g...